tag:www.romanistik.de,2005:/aktuelles/726Romanistik.de – Meldungenhttps://www.romanistik.de/aktuelles/7262015-02-16T10:05:38+01:002015-02-20T14:56:01+01:00Le choix des mots : Sémantique et continuité référentielle dans les textes anglais et français à la fin du moyen âge (philologie et linguistique) et aux périodes modernes et contemporaines<p>Poitiers, les 26, 27 et 28 octobre 2015<br />
Organisateurs: Estèle Dupuy, Karine Guibert, Marie-Hélène Lay<br />
Forell (porteur), 3LAM, <span class="caps">MSHS</span>, <span class="caps">SHA</span>, <span class="caps">ARPE</span>, Université de Poitiers, CG86, Grand Poitiers (master)</p>
<p>Depuis la période médiévale, les relations complexes entre l’anglais et le français amènent ces deux langues à s’influencer l’une l’autre sémantiquement et systémiquement. La rencontre scientifique internationale que nous proposons sera l’occasion de nous concentrer sur les choix lexicaux et sémantiques des copistes de l’époque médiévale ou des scripteurs de l’époque moderne et contemporaine ainsi que sur les procédés linguistiques assurant la continuité référentielle à ces différentes périodes dans une langue et/ou l’autre.</p>
<p>Aujourd’hui, l’anglais langue internationale cohabite avec le français tant dans le domaine scientifique que dans le domaine privé. Langues de l’écrit, elles sont amenées à alterner et à se côtoyer fréquemment, tant dans leur utilisation littéraire (ouvrages dont beaucoup de littérature de jeunesse traduits de l’anglais vers le français et inversement), qu’administrative ou scientifique (articulation des publications dans une langue ou l’autre, réflexion sur la défense de la terminologie scientifique de chaque langue) ou privé (via les nouveaux moyens de communication : sms, blog, chat, dictionnaire/serveurs de traduction, etc).</p>
<p>Mais cette influence inter-langue n’est pas nouvelle ! Elle remonte principalement aux XIVe et XVe siècles période d’échanges linguistiques particulièrement intenses entre les cours anglaise et française. Ainsi attestent de la grande perméabilité entre ces deux langues, les premiers dictionnaires du français vers l’anglais, le choix des genres littéraires pratiqués dans une langue et dans l’autre, les auteurs alternant parfois entre ces deux langues ou les traductions permettant de faire circuler les œuvres et le savoir. Ce moment d’inter-fertilité linguistique s’accompagne d’une prise de conscience quant à la langue française, d’une part, avec l’apparition progressive des premières descriptions, partielles, du français, des premières réflexions sur cette langue puis des premières grammaires au début du XVIe siècle (sur le continent) – traces d’une cristallisation d’usages et de savoirs linguistiques –, et parallèlement, en germe depuis le XIe siècle, et en particulier avec la montée en puissance de l’anglo-normand qui aboutit à son ‘triomphe’ au cours du XIIIe siècle, d’une transformation progressive de la langue anglaise en langue franco-germanique reflétant l’importance culturelle et linguistique du français.</p>
<p>On dispose donc sur une diachronie longue, d’un vivier de textes et de traductions remarquable qui rendent possible la mise au jour des influences sémantiques et systémiques d’une langue sur l’autre tant pour la période médiévale que pour la période moderne et contemporaine. <br />
Nous retiendrons pour thématique de ce colloque les études touchant aux procédés linguistiques assurant la continuité référentielle ainsi que celles traitant des choix lexicaux et sémantiques sur les périodes du XIVe à la fin du XVe siècle et moderne et contemporaine.</p>
<p>Le comité examinera toutes les propositions concernant des études monolingues ou des études contrastives inter-langues entre moyen français, anglo-normand et moyen anglais pour la période médiévale ou entre anglais et français modernes et contemporains pour la période moderne : comparaisons de fonctionnements linguistiques ou de choix lexicaux soit entre textes littéraires de genre identiques, proches ou différents, soit entre traduction et source, soit entre différents médias, soit entre interlocuteurs de langues maternelles différentes (dialogues écrits/oraux entre locuteurs anglais et français à l’écrit, aller-retours entre les deux langues).</p>
<p>Ces études pourront aborder les questions suivantes selon une approche diachronique ou synchronique et prendre appui sur les trois milieux discursifs1 (récit, discours direct ou indirect) réunis ou dissociés.</p>
<p>L’objet de ces études pourra être, sans exhaustivité, pour les deux périodes, médiévale et moderne :</p>
<ul>
<li>l’étude des pratiques « d’écriture » : pratiques scribales pour la période médiévale, (motivations des interventions des copistes au service ou au détriment de la construction du sens) ; pratiques actuelles de réécritures en vue d’une édition, de réédition et/ou de traduction inter-langue, pratiques scribales dans les nouveaux médias : lexique, syntaxe, sémantique et impact sur la construction du sens global ;</li>
<li>les travaux menés par approches cognitives ou linguistiques sur les processus de réécriture au sens contemporain du terme (réécritures en temps réel, étude comparatives de brouillons menant à un texte final) en situation d’apprentissage ou non, pourront être envisagées ;<br />
les phénomènes d’emprunt et de réinvestissement sémantique et/ou lexical (sémasiologie et onomasiologie) ;</li>
<li>le choix des expressions référentielles anaphoriques/cataphoriques ou déictiques (y compris dans le cadre d’études entre sources et traductions, les correctio, le choix des leçons…) ;</li>
<li>l’étude des chaînes anaphoriques au sens large (coréférence associée à l’anaphore) ;</li>
<li>le rôle de la sémantique verbale associée à la sémantique nominale (construction actantielle du verbe et les noms qui occupent ses rôles actantiels) et de la structure propositionnelle ou thématique sur la continuité référentielle ;</li>
<li>les cas d’ambiguïté référentielle, révélateurs du fonctionnement de la continuité référentielle, y trouveront également leur place.</li>
</ul>
<p>Organisation des sessions :</p>
<ul>
<li>Ce colloque se déroulera sur trois journées successives avec deux sessions parallèles : autant de communications seront retenues sur la période médiévale que sur les périodes moderne et contemporaine. L’organisation des sessions tiendra donc compte de la période chronologique des communications retenues et des approches synchronique ou diachronique adoptées.</li>
<li>Les communications auront deux formes : orales, principalement, ou affichées (poster). Par ailleurs, les présentations orales ne dépasseront pas 20 minutes.</li>
<li>Les propositions de communication, les communications et les publications se feront, au choix, en français ou en anglais ; il faudra néanmoins l’indiquer dès la remise du résumé.</li>
<li>Les résumés des propositions de communication seront diffusés dans un fascicule à l’entrée du colloque. La publication des actes se fera après le colloque.</li>
<li>Les propositions de communication anonymées seront examinées en double aveugle par deux des experts du comité scientifique.</li>
</ul>
<p>Comité scientifique :<br />
Catherine <span class="caps">DELESSE</span> (Professeur, Université de Lorraine)<br />
Jean-Louis <span class="caps">DUCHET</span> (Professeur émérite, Université de Poitiers)<br />
Fabienne <span class="caps">TOUPIN</span> (Professeur, Université François-Rabelais, Tours)<br />
Daron <span class="caps">BURROWS</span> (Professor, University of Oxford)<br />
Richard <span class="caps">INGHAM</span> (Professor, Birmingham City University)<br />
Lene SCHØSLER (Professeure émérite, Université de Copenhague)<br />
Philippe <span class="caps">CARON</span> (Professeur, Université de Poitiers)<br />
Bernard <span class="caps">COMBETTES</span> (Professeur émérite, Université de Lorraine)<br />
Hélène <span class="caps">CHUQUET</span> (Professeur, Université de Poitiers)<br />
Thierry <span class="caps">OLIVE</span> (<span class="caps">MCF</span>, Université de Poitiers, <span class="caps">CNRS</span>)<br />
Danièle <span class="caps">COLTIER</span> (<span class="caps">MCF</span>, Université du Maine, Le Mans)<br />
Jean <span class="caps">CHUQUET</span> (Professeur émérite, Université de Poitiers)<br />
Paul <span class="caps">CAPPEAU</span> (Professeur, Université de Poitiers)<br />
Gilles <span class="caps">COL</span> (Professeur, Université de Poitiers)<br />
François <span class="caps">RIGALLEAU</span> (Professeur, Université de Poitiers)<br />
Sophie <span class="caps">PREVOST</span> (Chargée de recherche, Université de Paris 7, <span class="caps">ENS</span>) <br />
Thierry <span class="caps">POIBEAU</span> (Directeur de recherche, <span class="caps">CNRS</span>, LaTTice)<br />
Monique <span class="caps">DUFRESNE</span> (Professeur, Université Queen’s de Kingston, Canada)<br />
Evelyne <span class="caps">OPPERMANN</span>-<span class="caps">MARSAUX</span> (<span class="caps">MCF</span>, Université Sorbonne Nouvelle – Paris <span class="caps">III</span>)<br />
Danièla <span class="caps">CAPIN</span> (<span class="caps">MCF</span>, Université de Strasbourg)<br />
Pierre <span class="caps">LARRIVEE</span> (Professeur, Université de Caen Basse-Normandie – <span class="caps">IUF</span>)<br />
Corinne <span class="caps">FERON</span> (<span class="caps">MCF</span>, Université du Maine, Le Mans)<br />
Dominique <span class="caps">LAGORGETTE</span> (<span class="caps">MCF</span>, Université de Savoie – Chambéry)<br />
Adrian <span class="caps">ARMSTRONG</span> (Centenary professor, Queen Mary, Londres)<br />
Michel <span class="caps">CHAROLLES</span> (Professeur, Université de Paris 3)<br />
Guy <span class="caps">ACHARD</span>-<span class="caps">BAYLE</span> (Professeur, Université de Lorraine)<br />
Francis <span class="caps">CORBLIN</span> (Professeur, Université Paris Sorbonne)<br />
Nathalie <span class="caps">FOURNIER</span> (Professeur, Université de Lyon 2)<br />
Frédéric <span class="caps">LANDRAGIN</span> (Chargé de recherche, <span class="caps">CNRS</span>, LaTTice)</p>
<p>Calendrier des étapes</p>
<ul>
<li>15 mars 2015: Réception des propositions de communication et/ou ouverture des inscriptions.</li>
<li>1er juin 2015: Réponse motivée du comité scientifique quant à l’acceptation ou au rejet des propositions ; les propositions acceptées le seront définitivement sous réserve de votre inscription définitive.</li>
<li>26-27-28 octobre 2015: Colloque</li>
<li>mai 2016: Réception des articles</li>
<li>septembre 2016: Renvoi des articles si acceptation avec remarques</li>
<li>novembre 2016: Retour des articles en version finale pour publication</li>
</ul>
<p>Proposition de communication pour le 15 mars 2015 :</p>
<p>La proposition de communication se fera sous la forme d’un titre et d’un résumé anonyme d’environ 500 à 1000 mots, références bibliographiques comprises dans un fichier .doc. Ces propositions seront envoyées sous la forme de deux fichiers comprenant, pour l’un le titre et le résumé et les références bibliographiques, pour l’autre, le titre, le nom de (/des) l’auteur(s), son affiliation et ses coordonnées (adresse postale de votre université de rattachement, laboratoire de recherche, téléphone et adresse mail où vous joindre facilement, téléphone). Vous mentionnerez également dans votre courriel/mail ces coordonnées professionnelles, en cas de travaux menés à plusieurs, vous y préciserez celui qui assurera la présentation, en cas de souhait particulier quant à une communication orale ou une présentation « poster », vous l’y préciserez. Les doctorants proposeront une présentation « poster ».</p>
<p>Vous ferez parvenir vos propositions pour le 15 mars 2015 inclus au membre du comité d’organisation désigné comme suit (en mettant néanmoins les deux autres membres en copie) :</p>
<ul>
<li>Sur la continuité référentielle médiévale et moderne et sur la linguistique médiévale : Estèle <span class="caps">DUPUY</span> (<span class="caps">MCF</span>, Université de Poitiers – FoReLL) : estele.dupuy@univ-poitiers.fr</li>
<li>Sur la philologie romane et anglaise médiévale : Karine <span class="caps">GUIBERT</span> (<span class="caps">MCF</span>, Université de Poitiers – <span class="caps">CESCM</span>) : karine.guibert@univ-poitiers.fr</li>
<li>Sur la linguistique moderne française et anglaise : Marie-Hélène <span class="caps">LAY</span> (<span class="caps">MCF</span>, Université de Poitiers – FoReLL): marie-helene.lay@univ-poitiers.fr</li>
</ul>
<p>La publication des actes envisagée après le colloque sous la forme d’un ouvrage après sélection par deux rapporteurs du comité lecture des articles rédigés.</p>
<p>Inscription, frais et festivités :<br />
Frais d’inscription seront environ de 80€ pour les titulaires et 50€ pour les étudiants et les doctorants (sur présentation de justificatifs).<br />
Un banquet dans les salons de la Mairie de Poitiers sera organisé à Poitiers le soir de la deuxième journée. Il sera à la charge des participants qui souhaiteront s’y rendre (sur inscription uniquement) à hauteur d’environ 50€ payable en ligne à l’inscription. Lors de votre inscription définitive, il vous sera demandé de remplir un petit formulaire précisant si vous souhaitez participer à ce dîner de gala ainsi que vos préférences culinaires ou interdictions alimentaires. Vous règlerez ce repas à votre inscription en ligne et vous pourrez y convier la personne de votre choix (tarif personne accompagnante 50€). En cas de désistement, aucun remboursement ne sera possible.<br />
Les repas de midi des trois journées seront à la charge des participants et payables lors de l’inscription en ligne (environ 18€/repas)2.</p>
<p>—<br />
Eine Meldung von Marie-Helène Lay.</p>Prof. Dr. Christof Schöch