Et non autrement (Monographie)
Marginalisation et résistance des langues de France (XVIe-XVIIe siècles)
Allgemeine Angaben
Autor(en)
Jean-François Courouau- Verlag
- Droz
- Stadt
- Genève
- Publikationsdatum
- 2012
- Reihe
- Cahiers d’Humanisme et Renaissance 108
- ISBN
- 978-2-600-01602-5 ( im KVK suchen )
- Thematik nach Sprachen
- Französisch
- Disziplin(en)
- Sprachwissenschaft
- Schlagwörter
- Historische Sprachwissenschaft, 16. Jahrhundert, Villers-Cotterêts, Sprachpolitik, Minderheitensprachen
Exposé
Peut-on être Français et parler une autre langue que le français ? Au XVIe siècle, la réponse est évidente : la vitalité, à l’oral, des langues de France (occitan, basque, breton, dialectes d’oïl, francoprovençal) fait partie de l’expérience quotidienne. C’est pourtant bien à ce moment-là que s’établit, dans l’espace culturel français, la hiérarchie qui prévaut encore de nos jours entre le français, langue haute comme le latin, et les langues locales, réputées basses. Cette répartition intervient moins sous l’effet de la fameuse ordonnance de Villers-Cottérêts (1539) qui impose de rédiger en français « et non autrement » tous les actes administratifs que selon des critères sociaux. La réflexion qui s’engage au XVIe siècle autour de la norme du français est menée par les théoriciens de la langue (grammairiens, auteurs d’arts poétiques) et elle se trouve relayée par des praticiens de la littérature (Rabelais et ses épigones). Globalement, la tendance qui s’impose est celle de la dévalorisation des parlers de France et du refus de la variation. Finalement, ce sont les poètes qui choisissent d’écrire dans ces langues, comme l’occitan, qui en assurent la défense la plus efficace, posant cependant la question de l’autonomie de cette production littéraire par rapport aux schémas dominants français.
Anmerkungen
keine
- Ersteller des Eintrags
- Redaktion romanistik.de
- Erstellungsdatum
- Donnerstag, 11. Oktober 2012, 10:58 Uhr
- Letzte Änderung
- Donnerstag, 11. Oktober 2012, 10:58 Uhr