Des rives du Congo à la Meuse (Sammelband)

La transnationalité dans les cycle belge de José Tshisungu wa Tshisungu


Allgemeine Angaben

Herausgeber

Josephine Mulumba

Verlag
L'Harmattan
Stadt
Paris
Publikationsdatum
2013
Auflage
1
ISBN
978-2-343-01065-6 ( im KVK suchen )
Thematik nach Sprachen
Transnationalité, Postcolonialisme, Postpostcolonialisme
Disziplin(en)
Literaturwissenschaft
Schlagwörter
Canada, Congo, Belgique

Exposé

Ces dernières années, l’oeuvre de José Tshisungu a fait l’objetd’études critiques dans les universités francophones et anglophones. Des communications scientifiques consacrées à son oeuvre ont été présentées dans des colloques internationaux. Au colloque de Johannesburg portant sur le thème:La littérature congolaise postcoloniale. Bilan et perspectives d’avenir,sept communications ont été consacrées aux ouvrages de l’auteur congolais. Quelques mois plus tôt, Koen Vanhaegendoren,professeur à l’Université de Liège, a dirigé un ouvrage collectif intitulé : Esthétique et Politique. Autour de l’oeuvre littéraire de
José Tshisungu wa Tshisungu. Les contributrices et les contributeurs viennent de divers horizons: Argentine, Belgique,Brésil, Canada, Cameroun, Congo et Haïti. L’oeuvre de Tshisungu a traversé les frontières.Des rives du Congo à la Meuse. La transnationalité dans l’oeuvre de José Tshisungu wa Tshisungu que je vous propose est un collectif auquel participent des critiques allemand, belge, canadien, congolais, français. Les auteurs analysent à la lumière des théories structuraliste, sémiotique, sociocritique,
pragmatique, psychanalytique, épistémologique, postcoloniale et post-postcoloniale le cycle belge de l’oeuvre de Tshisungu qui vit depuis 1989 au Canada et ancre son imaginaire en Belgique. Sa thématique tranche avec la littérature des écrivains congolais de la génération précédente, vivant à l’étranger,
restés, toutefois, rivés sur les mots-maux anciens du lointain pays natal, le Congo. Tshisungu se défend, peut-être par souci de différenciation avec ses aînés, en prétendant que durant ses années littéraires de 1995 à 2004 il ne pensait pas au Congo. L’analyse minutieuse de son oeuvre révèle, néanmoins, que le cycle
belge de l’écrivain reste parcouru de frissons congolais, de manière originale. C’est ce qui a motivé le travail de ces critiques issus des pays divers et des cultures différentes. La production littéraire congolaise de l’auteur se décline ainsi : théâtre : À moi le trône (1974), poésie : Semences (1982), roman : Le croissant des larmes (1989). Le cycle belge connaîtra une légère inversion. Poésie : Errances en Flandre (1995), théâtre : La Villa belge (2001), romans : La Flamande de la gare du Nord (2001), Patrick et les Belges (2004). Dans cet ouvrage, les analyses critiques épouseront l’ordre chronologique de parution des oeuvres, exception faite de La Villa belge dont l’article est un témoignage.

Inhalt

JOSÉPHINE MULUMBA
Une histoire entrelacée : La Meuse, Ebale ya Congo
BERNADETTE DUTRISSAC
Jeu de langage et dire poétique dans Errances en Flandre de José Tshisungu wa Tshisungu
MARCEL BOURDETTE-DONON
Le Flambeau noir
JÁNOS RIESZ
Le Writing Back dans les deux romans « belges » de José Tshisungu wa Tshisungu – Essai d’une lecture post-postcoloniale
TUNDA KITENGE-NGOY
Imaginaire, fiction et représentation du réel dans La Flamande de la gare du Nord de José Tshisungu wa Tshisungu
KAREN FERREIRA-MEYERS
Les Belges et la Belgitude dans Patrick et les Belges (2004)
JOSÉPHINE MULUMBA
Patrick à l’ombre de la femme
PAULIN MUSAS KAYAL
Témoignage sur La Villa belge de José Tshisungu wa Tshisungu
Notices bio-bibliographiques des contributrices et des contributeurs


Anmerkungen

keine

Ersteller des Eintrags
Josephine Mulumba
Erstellungsdatum
Donnerstag, 31. Oktober 2013, 12:22 Uhr
Letzte Änderung
Donnerstag, 31. Oktober 2013, 12:22 Uhr