Stadt: Osnabrück

Frist: 2018-01-15

Beginn: 2018-09-26

Ende: 2018-09-29

URL: http://www.francoromanistes.de/frankoromanistentag/osnabrueck-2018/

CfP: (Post-)koloniale frankophone Kriegsreportagen: Genrehybridisierungen, Medienkonkurrenzen

Sektion beim 11. Kongress des Frankoromanistenverbands (26. bis 29. September 2018, Universität Osnabrück)
im Rahmen des literaturwissenschaftlichen Programms
Sektionsleitung: Dr. Sara Izzo

Die Beschäftigung mit der journalistisch-literarischen Verarbeitung von Impressionen von (post-)kolonialen Kriegsschauplätzen setzt die Bewusstwerdung eines Gestaltwandels des Krieges in der zweiten Hälfte des 20. Jahrhunderts voraus. Aus historischer Sicht ist nicht mehr die Rede von klassischen Staatenkriegen, sondern von „Neuen Kriegen“ (Kaldor 1999, Münkler u.a. 2017) bzw. „hybriden Kriegen“ (Münkler 2017), die in einem postimperialen und -kolonialen Raum entstehen, sich jedoch kaum ohne vergangene imperiale und koloniale Raumkonstellationen erklären lassen. In Anknüpfung an die Untersuchungen zu Repräsentationen von sogenannten bürgerkriegsähnlichen Konflikten in Literatur und Medien (v. Treskow/Buschmann/Bandau 2005 und 2008) soll der Schwerpunkt hier auf dem hybriden Genre der literarischen Reportage liegen. Letztere gewinnt derzeit in Frankreich auch durch das Phänomen sogenannter „mooks“ zunehmend an Aktualität und steht in Wechselwirkung mit der zeitgenössischen Romanproduktion und den Tendenzen eines „retour au réel“ (Viart 2008).

Zur Diskussion gestellt werden sollen unter dem Blickwinkel der Genrehybridisierung die Mediatorenrolle des sogenannten „écrivain-reporter“ (Boucharenc 2004) bzw. „écrivain journaliste“ (Cresciucci/Touzot 1998), die Verschränkung von Faktischem und Fiktionalem im Genre der Kriegsreportage sowie der Einfluss dieses journalistischen Narrativs auf die Gegenwartsliteratur bzw. die „narrations documentaires […] qui empruntent à la littérature de voyage, au grand reportage, au récit ethnographique, au non fiction novel ou au nouveau journalisme leurs principes fondamentaux“ (Ruffel 2012). So figuriert die Reportage beispielsweise als Prä- oder Intertext im Roman, dient als Erzählmuster, wenn Erzähler bzw. Protagonist sich selbst als Journalist zu erkennen geben, oder findet sich in Montagetechniken von dokumentarischem Material gespiegelt. Die Frage nach Form und Funktion solcher Fiktionalisierungs- bzw. Faktualisierungsstrategien für die Mediatisierung von (post-)kolonialer Gewalt richtet den Scheinwerfer nicht nur auf die poetische, sondern auch auf die ethische Dimension der Texte. Inwiefern entwirft sich die Literarizität als immanente Notwendigkeit einer Darstellung der beobachteten Ereignisse? So ist auch der Aspekt des (Des-)Engagements der „écrivains-reporters“ im Grenzbereich von Journalismus und Literatur zu problematisieren. Zudem kann der Funktionswandel von solchen Reportagen hinterfragt werden, die zunächst in der Presse im immediaten Kontext eines kriegerischen Ereignisses erscheinen und dort in einen spezifischen Diskurs eingreifen und zeitverzögert in Buchform wieder aufgenommen werden. Während die Verbindung von Reportage und Roman in der ersten Hälfte des 20. Jahrhunderts – auch ausgehend von Einzelwerkanalysen – vergleichsweise gut aufgearbeitet wurde, besteht insbesondere für die zweite Hälfte des 20. Jahrhunderts ein Forschungsdesiderat. (Vgl. Boucharenc 2015)

Unter der Prämisse eines Wandels der Erscheinungsform jener „Neuen Kriege“ wäre hier zu reflektieren, welche ästhetischen und diskursiven Entwicklungslinien sich für die literarische Reportage aus diachroner Sicht nachzeichnen lassen und welche spezifischen Motive und Darstellungsmerkmale ausgehend von einzelnen Kriegsschauplätzen generiert werden. Beispielhaft zu nennen wäre der im Kontext des Vietnamkriegs in den USA entstandene New Journalism sowie die visualisierenden Darstellungsverfahren in literarischen Reportagen zum Algerienkrieg (vgl. Milkovitch-Rioux 2012). Beide ästhetischen Darstellungsmodi entstehen in Reaktion auf die offizielle Berichterstattung und entwerfen sich als Gegenstimme zum offiziellen Diskurs, nämlich als Kritik an der bildmedialen Zensur in Algerien und an der massenmedialen Kontrolle in den USA. Auch die Entstehung der im frankophonen Raum weit verbreiteten Comic-Reportage (z.B. Stassen, Guibert, Hippolyte, Chappatte), welche verstärkt rezente und aktuelle Konflikte in den Blick nimmt, ist in diesem Kontext einer zu konstatierenden konkurrenzhaften Wechselbeziehung zu den Bildmedien und der Diagnose eines „pictorial turn der Neuen Kriege“ (vgl. Paul Gerhard) zu situieren. Somit erscheint es gewinnbringend, auch den Einfluss medialer Entwicklungen und damit einhergehender Wahrnehmungsveränderungen für die narrative Modellierung der (post-)kolonialen Kriegsreportage zu untersuchen.

Ziel der Sektion ist es, das Genre der (post-)kolonialen Kriegsreportage aus historischer, genre- und medientheoretischer Perspektive zu beleuchten und dabei zu hinterfragen, inwieweit man in Hinblick auf die „Neuen Kriege“ und die für sie charakteristischen Gewaltphänomene eine spezifische Poetik der literarischen Reportage ermitteln kann. Um die Diskussion im Kontext der skizzierten Fragenkomplexe zu führen, sind Einzelfallanalysen ebenso willkommen wie diachrone und komparative Beiträge.

Bitte senden Sie Ihren Vortragsvorschlag (maximal 300 Wörter) bis zum 15. Januar 2018 an folgende Adresse: sizzo@uni-bonn.de

Kontakt:
Dr. Sara Izzo
Rheinische Friedrich-Wilhelms-Universität Bonn
Institut VII/Abteilung für Romanistik
Am Hof 1
53113 Bonn
sizzo@uni-bonn.de

Appel à contribution: Reportages de guerre (post)coloniaux de langue française: hybridation des genres, concurrence des médias

Section au 11e Congrès des Francoromanistes (du 26 au 29 septembre, Université Osnabrück)
dans le cadre du programme littéraire
Direction de la section: Dr. Sara Izzo

L’étude de la transposition littéraro-journalistique des perceptions acquises des zones de combat (post)coloniales suppose une prise de conscience de la mutation des guerres durant la deuxième moitié du XXe siècle. Dans une perspective historique, il n’est plus question de guerres d’État classiques, mais de « nouvelles guerres » (Kaldor 1999, Münkler 2017), voire de « guerres hybrides » (Münkler 2017), qui naissent à l’intérieur d’un espace post-impérial et postcolonial et qui ne s’expliquent pas sans tenir compte des constellations territoriales à l’époque impériale et coloniale. Dans le prolongement des études sur la représentation des guerres – dites – civiles dans la littérature et les médias (v. Treskow/Buschmann/Bandau 2005 et 2008) l’accent sera mis ici sur le genre hybride du reportage littéraire. Ce dernier jouissant d’un renouveau en France notamment au travers des « mooks » se trouve en rapport d’influence avec la production contemporaine du roman et les tendances d’un « retour au réel » (Viart 2008).

Seront mis en discussion dans la perspective d’une hybridation des genres le rôle médiateur de l’« écrivain-reporter » (Boucharenc 2004) ou bien de l’« écrivain journaliste » (Cresciucci/Touzot 1998), l’entremêlement entre fiction et factualité dans le genre du reportage de guerre ainsi que l’influence du modèle journalistique narratif sur la littérature contemporaine et, en particulier, les « narrations documentaires […] qui empruntent à la littérature de voyage, au grand reportage, au récit ethnographique, au non fiction novel ou au nouveau journalisme leurs principes fondamentaux » (Ruffel 2012). Le reportage peut par exemple faire office d’hypotexte ou d’intertexte pour le roman, servir de modèle de narration quand le narrateur ou le protagoniste se révèle lui-même être journaliste, ou se refléter dans les techniques de montage des matériaux documentaires. La mise en question de la forme et de la fonction de semblables stratégies de fictionnalisation ou bien de factualisation quant à la médiatisation des violences (post)coloniales braque le projecteur non seulement sur la dimension poétique, mais aussi sur la dimension éthique des textes. Dans quelle mesure la littérarité se conçoit-elle comme l’exigence immanente d’une représentation des événements observés ? Ainsi, la question du (des)engagement des « écrivains-reporters » est également à problématiser au confluent du journalisme et de la littérature. De même, il faudra prendre en considération le changement fonctionnel des reportages qui apparaissent d’abord dans le contexte immédiat des événements guerriers en intervenant dans un discours spécifique et qui sont repris par la suite sous forme de livre. Tandis que le lien entre le reportage et le roman a été étudié de manière privilégiée pour ce qui concerne la première moitié du XXe siècle – même à travers des analyses d’œuvres particulières – il reste surtout des pistes de recherche ouvertes quant à la deuxième moitié du XXe siècle. (Cf. Boucharenc 2015)

Il s’impose d’examiner le développement esthétique et discursif du reportage littéraire de guerre dans une perspective diachronique et de mettre en lumière les motifs et les aspects de représentation caractéristiques pour des zones de combat spécifiques, surtout en tenant compte de nouveaux types de guerre. On peut à titre d’exemple citer le New Journalism né aux États-Unis dans le contexte de la guerre du Viêtnam et les techniques de l’image appliquées aux reportages écrits sur la guerre d’indépendance en Algérie (cf. Milkovitch-Rioux 2012). Ces modes de représentation sont mis en œuvre en réaction aux couvertures des médias officiels et s’inventent comme voix alternatives au discours autorisé, c’est-à-dire comme critique de la censure audiovisuelle en Algérie et du contrôle des médias aux États-Unis. Par ailleurs, l’apparition du genre très répandu dans l’espace francophone du reportage en bande dessinée (p.ex. Stassen, Guibert, Hippolyte, Chappatte), qui pose davantage le regard sur les conflits récents et actuels, est à situer dans ce contexte d’une concurrence avec les médias visuels et du diagnostic d’un « pictorial turn de nouvelles guerres » (cf. Paul Gerhard). Il paraît donc prometteur d’explorer l’impact de l’évolution médiatique et des transformations perceptives qui en résultent sur la forme et le modelage narratif du reportage de guerre.

L’objectif de la section est de mettre en lumière le genre du reportage de guerre (post)colonial sur le plan historique, générique et médiatique tout en discutant, si on peut cerner une poétique du reportage littéraire concernant les « nouvelles guerres » et les phénomènes de violence qui y sont générés. Pour mener le débat autour des interrogations esquissées, les analyses de cas sont tout aussi bienvenues que des propositions diachroniques et comparatives.

Merci d’envoyer les propositions de communication (300 mots maximum) jusqu’au 15 janvier 2018 à l’adresse suivante: sizzo@uni-bonn.de

Contact:
Dr. Sara Izzo
Rheinische Friedrich-Wilhelms-Universität Bonn
Institut VII/Abteilung für Romanistik
Am Hof 1
53113 Bonn
sizzo@uni-bonn.de

Auswahlbibliographie/Références (selection)
Bandau, Anja/Buschmann, Albrecht/Treskow, Isabella v. (Hg.): Literaturen des Bürgerkriegs, Berlin: trajo 2008.
Boucharenc, Myriam (Hg.): Roman et reportage XXe-XXIe siècles. Rencontre croisées, actes du séminaire 2010-2012 de l’équipe REAGIR (CSLF-U. Université Paris Nanterre), avec un entretien inédit de Jean Rolin, Limoges: Presses Universitaires de Limoges 2015.
Boucharenc, Myriam: L’écrivain-Reporter au cœur des années trente, Lille: Presses du Septentrion 2004.
Cresciucci, Alain/Touzot, Jean (Hg.): L’écrivain journaliste, Paris: Klincksieck 1998.
Kaldor, Mary: Neue und alte Kriege. Organisierte Gewalt im Zeitalter der Globalisierung, aus dem Englischen von Michael Adrian und Bettina Engels, aktualisierte Neuausgabe, Frankfurt a.M.: Suhrkamp 2007.
Milkovitch-Rioux, Catherine: Mémoire vive d’Algérie. Littératures de la guerre d’indépendance, Paris: Libella 2012.
Münkler, Herfried: Kriegssplitter. Die Evolution der Gewalt im 20. und 21. Jahrhundert, Reinbek bei Hamburg: Rowohlt 2017.
Ruffel, Lionel: „Un réalisme contemporain: les narrations documentaires“, in: Littérature 166, 2 (2012), 13-25.
Treskow, Isabella v./Buschmann, Albrecht/Bandau, Anja (Hg.): Bürgerkrieg. Erfahrung und Repräsentation, mit einem Geleitwort von Herfried Münkler, Berlin: trafo 2005.

Beitrag von: Sara Izzo

Redaktion: Marcel Schmitt