9-10 avril 2015, Université Paris 13 (VILLETANEUSE), Institut Galilée, salle Darwin
Organisatrices : Valérie Stiénon et Elina Absalyamova

PROGRAMME

JEUDI, le 9 avril 2015
09h30-10h : Accueil des participants (petit-déjeuner et café d’ouverture)
10h00-10h30 : Elina Absalyamova et Valérie Stiénon (Université Paris 13/Pléiade) Ouverture du colloque et introduction

SESSION 1 En conversation avec les vedettes
10h30-11h : Sarah Mombert (ENS Lyon/LIRE)
LE PREMIER VENU ? ÉLÉMENTS D’ANALYSE DU LECTORAT DES JOURNAUX D’ALEXANDRE DUMAS

11h-11h30 : Anaïs Goudmand (EHESS/Université de Lausanne)
LA VOIX DES OUVRIERS : LES MYSTÈRES DE PARIS, ESPACE DE DIALOGUE ENTRE EUGÈNE SUE ET SES LECTEURS ?

11h30-12h : Aïcha Salmon (Université Paris 1 Panthéon Sorbonne/CRHXIX)
LES MYSTÈRES DU DIVORCE DÉVOILÉS PAR NOS LECTEURS. FORMES ET LIMITES DE L’AGENTIVITÉ DES LECTEURS
DANS UN ROMAN-FEUILLETON DU MATIN (1908)

12h-12h30 : Discussions de la session / Déjeuner

SESSION 2 Les lecteurs si divers/diserts
14h30-15h : Laetitia Gonon (Université Grenoble Alpes)
LES VOIX DU LECTEUR DE FAITS DIVERS DANS LE JOURNAL : APPROCHE ÉNONCIATIVE

15h00-15h30 : Amélie Chabrier (Université de Nîmes/RIRRA 21)
« CE QUE LE FACTEUR M’A APPORTÉ ! » TIMOTHÉE TRIMM ET SES LECTEURS

15h30-16h : Saliha Aklouf (Université Paris 3 Sorbonne Nouvelle)
LES LECTEURS DE JEAN DIABLE

16h-16h20 : Discussions de la session
16h20-16h40 : Pause-café

SESSION 3 : Paraître et se parer
17h10-17h40 : Corina Sandu (Université Wilfrid Laurier)
« MAIS VENONS À NOTRE SUJET FAVORI ET PARLONS CHIFFONS » :
LES VOIX DU LECTEUR DANS LE DISCOURS DE LA PRESSE SUR LE VÊTEMENT

17h40-18h10 : Ramla Bedoui (Université Paris 4 Sorbonne)
MALLARMÉ EN JOURNALISTE ? DE LA THÉORIE DANS LA CORRESPONDANCE ET DANS DIVAGATIONS
À LA PRATIQUE DANS LA DERNIÈRE MODE

18h10-18h30 : Discussions de la session / Repas du soir

VENDREDI, le 10 avril 2015
09h30-10h : Petit-déjeuner et café de reprise

SESSION 4 : Économies de la parole
10h-10h30 : Guillaume Pinson (Université Laval)
LECTEURS SILENCIEUX ET LECTEURS BAVARDS DANS LA PRESSE ILLUSTRÉE :
L’OEUVRE DES MIROIRS DÉFORMÉS ET DES ENREGISTREMENTS INFIDÈLES

10h30-11h : Valérie Stiénon (Université Paris 13/Pléiade)
LECTEURS TRUQUÉS : SUR LA FABRIQUE MÉDIATIQUE DU LECTORAT AU XIXE SIÈCLE

11h-11h30 : Alexia Vidalenche (Université Sorbonne Nouvelle–Paris 3/ANR LittéPub)
LA RÉCLAME RÉVÉLATRICE DE L’INFLUENCE DES LECTEURS SUR LES STRATÉGIES ÉDITORIALES ET ÉCONOMIQUES
DES PETITES REVUES FIN-DE-SIÈCLE

11h30-12h : Discussions de la session / Déjeuner

SESSION 5 : Échos fin-de-siècle
14h-14h30 : Caroline Crépiat (Université Blaise Pascal – Clermont-Ferrand/CELIS)
LA VOIX DU LECTEUR DANS LE CHAT NOIR : UNE VOIX « RÉFLEXE »

14h30-15h : Elina Absalyamova (Université Paris 13/Pléiade)
« NOTRE TÉLÉPHONE », UNE RUBRIQUE DE LA RIVE GAUCHE ET DE LUTÈCE EN TANT QUE CHAMBRE D’ÉCHO

15h-15h20 : Discussions de la session
15h20-15h40 : Pause-café

SESSION 6 : Lector, actor
15h40-16h10 : Alexia Kalantzis (Universités de Cergy-Pontoise et Versailles-Saint-Quentin/CHCSC)
LA CONSTRUCTION DE LA FIGURE DU LECTEUR DANS LES PÉRIODIQUES ARTISTIQUES ET LITTÉRAIRES FIN-DE-SIÈCLE

16h10-16h40 : Fatima Seddaoui (Université de Toulouse-Jean Jaurès/LLA-CREATIS)
CHOSES VUES : SOUVENIRS, JOURNAUX, CAHIERS : 1830-1885, VICTOR HUGO. LA VOIX DU LECTEUR

16h40-17h : Discussions de la session

17h-17h30 : Elina Absalyamova et Valérie Stiénon (Université Paris 13/Pléiade) Conclusions du colloque

ARGUMENTAIRE
Le XIXe siècle est assurément l’âge de la lecture. Traversé par un double mouvement d’alphabétisation et de croissance démographique, il voit le lectorat s’étendre à de nouvelles catégories de personnes : ouvriers, femmes, enfants. Dans les foyers, les cafés, les cercles et les cabinets de lecture, c’est l’imprimé à diffusion périodique qui attire à lui l’essentiel de ce nouveau public. Le journal offre une alternative majeure au livre, moins coûteuse et plus accessible. Plus immédiate, aussi, puisqu’il construit avec ses destinataires un système d’adresses et de réponses autour de l’actualité socioculturelle. Du courrier des lecteurs au droit de réponse, en passant par la causerie, le badinage, la note et la lettre ouverte, variés sont les moyens dont il dispose pour donner, réellement ou fictivement, la parole à ses lecteurs.

Plus qu’une figure de récepteur à émouvoir, éduquer ou moraliser, le lecteur devient véritablement une « voix » qui investit les nouveaux espaces d’expression de la civilisation du journal alors en constitution en France. Commenter les faits divers, orienter l’intrigue du
roman-feuilleton et réagir à la parution d’une oeuvre deviennent autant d’initiatives accessibles au plus grand nombre. En associant l’étude des imaginaires médiatiques à la poétique du support et à l’histoire culturelle, ces deux journées ont pour objectif d’éclairer les rôles et les statuts du lectorat tels qu’ils sont décelables dans la textualité du journal. Que nous apprend celle-ci sur la
participation des lecteurs au dialogue créatif avec les producteurs, à la configuration des genres, à la promotion des oeuvres, aux définitions de l’écrivain en régime médiatique ?

CONTACT
Elina Absalyamova : elina.absalyamova@iutsd.univ-paris13.fr
Valérie Stiénon : valerie.stienon@univ-paris13.fr

Beitrag von: Elina Absalyamova

Redaktion: Lars Schneider