Stadt: Wien

Frist: 2020-01-15

Beginn: 2020-09-23

Ende: 2020-09-26

URL: https://frankoromanistentag.univie.ac.at/call-for-papers/transversale-sektionen/

Sektionsbeschreibung

Seit den 1990er Jahren lässt sich ein verstärktes Interesse an ökologischen Fragen beobachten – ausgelöst durch die direkten Folgen der globalen Erderwärmung (starke Wetterextreme, steigende Meeresspiegel, Schmelzen der Gletscher, Verschiebung von Klima- und Vegetationszonen) und die Vernichtung der Lebensgrundlage von Millionen von Menschen. Zuletzt haben die weltweit stattfindenden Fridays for Future darauf aufmerksam gemacht, dass wir uns an einem Scheideweg befinden. Während sich die wissenschaftliche Beschäftigung mit Mensch-Umwelt-Beziehungen zunächst auf den anglophonen Raum konzentriert hat und als neuer interdisziplinärer Forschungszweig der US-amerikanischen Literaturwissenschaft unter dem Stichwort „Ecocriticism“ hervorgegangen ist (vgl. Buell 1995), werden die theoretischen Ansätze dieses aufstrebenden Wissenschaftsfeldes nun auch zunehmend in Europa diskutiert. Für den frankophonen Bereich sind die Arbeiten des Belgiers Pierre Schoentjes (2015) und der Kanadierin Stéphanie Posthumus (2017) wegweisend. Schoentjes ist selbst literarisch tätig und hat 2015 den prix Vossaert für sein ökopoetisches Essai Wildproject bekommen. Unter Berücksichtigung philosophischer Traditionslinien (Serres 1992, 2000; Latour 1999; Guattari 1989; Schaeffer 2011) hat Posthumus ihrerseits Elemente einer französischen Variante ökokritischer Ansätze (‚French Ecocritique‘) identifiziert, um sie auf eine Reihe von Gegenwartsromanen anzuwenden. Schließlich haben komparatistische und postkoloniale Impulse das Feld in den letzten fünfzehn Jahren noch einmal grundlegend erweitert. Sowohl räumlich, indem die karibischen, subsaharischen, kanadischen und lateinamerikanischen Literaturen in den Blick genommen werden, als auch thematisch, indem die Zusammenhänge zwischen kolonialer Unterdrückung und ungleicher Verteilung der Ressourcen in den Fokus rücken. Vor diesem Hintergrund ist auch das Aufkommen von Arbeiten einzuordnen, die die beiden Themenkomplexe Natur und Umwelt mit Theorien der Diaspora, Vertreibung, Hybridisierung sowie Globalisierung verbinden. Erstaunlich ist dabei, dass ökokritische Ansätze bislang kaum in der deutschsprachigen Romanistik wahrgenommen worden sind. Anders als in der Germanistik (Schmitt/Solte-Gresser 2017) und der Anglistik/Amerikanistik (Gersdorf/Mayer 2006), wo sie mittlerweile als fest etabliert gelten.

Ausgehend von diesem Desideratum möchte die Sektion neben einer Bestandsaufnahme aktueller Diskurse von écocritique und écopoétique, die historisch gewachsenen Bezüge zwischen Natur, Umwelt und Mensch ausloten und das Potential ökokritischer Ansätze in den frankophonen Literaturen anhand der älteren wie auch der neueren Romanproduktion diskutieren. Insbesondere bieten sich Beiträge über engagierte Autor*innen aus postkolonialen Räumen an wie u.a. Raphaël Confiant und Louis Boutrin (Chronique d’un empoisonnement annoncé, 2007), Lucie Pradel (L’âme du monde. Pour une écocritique du patrimoine culturel, 2017), Jacques Roumain (Gouverneurs de la rosée, 1944) oder Alain Mabanckou (Verre cassé, 2005), Beiträge über Dystopien der Naturzerstörung wie Karoline Georges’ Roman Sous béton (2011) oder über alternative Utopien wie Felwine Sarrs Afrotopia (2016) sowie ökokritische Neuinterpretationen historischer und gegenwärtiger Texte von den histoires naturelles (Thibault de Chanvalons Voyage à la Martinique, 1763; Félix Longins Voyage à la Guadeloupe, 1848) über J.M.G. Le Clézios Landschaftsbeschreibungen (La Quarantaine, 1995) bis hin zu Maryse Condés Naturmetaphorik (Traversée de la Mangrove, 1989). Der Schwerpunkt der Sektion liegt auf literatur- und kulturwissenschaftlichen Fragestellungen. Beiträge, die die Thematik in sprachwissenschaftliche oder fachdidaktische Kontexte einbinden, sind jedoch gleichermaßen willkommen. Die Veröffentlichung eines Tagungsbandes ist geplant.

Bitte senden Sie uns Ihre Vortragsvorschläge (auf Deutsch oder Französisch) im Umfang von ca. 300 Wörtern zusammen mit einem biobibliographischen Überblick bis zum 15. Januar 2020 per E-Mail an Marie-Therese Mäder und Gisela Febel: mmaeder@uni-bremen.de, febel@uni-bremen.de Als Vorlage sollte das Stylesheet für Abstracts verwendet werden: https://frankoromanistentag.univie.ac.at/call-for-papers/.

Literaturhinweise

Boucher, James/Laborde, Cynthia (dir.) (2019), Alternative Francophone, vol. 2 (4), Nature, environnement et écologie. Pour une approche écocritique de la littérature francophone.
Buell, Lawrence (2006), The Future of Environmental Criticism. Environmental Crisis and Literary Imagination, Malden, Blackwell.
Buell, Lawrence (1995), The Environmental Imagination. Thoreau, Nature Writing, and the Formation of American Culture, Cambridge, Belknap.
Bühler, Benjamin (2016), Ecocriticism. Grundlagen – Theorien – Interpretationen, Stuttgart, Metzler.
Confiant, Raphaël/Boutrin, Louis (2007), Chronique d’un empoisonnement annoncé. Le scandale du Chlordécone aux Antilles françaises, Paris, L’Harmattan.
David, Sylvain/Vadean, Mirella (dir.) (2014), La pensée écologique et l’espace littéraire, Montréal, Université du Québec à Montréal.
Deloughrey, Elizabeth/Handley, George B. (ed.) (2011), Postcolonial Ecologies. Literatures oft he Environment, Oxford, Oxford Univ. Press.
Ferry, Luc (1992), Le nouvel ordre écologique. L’arbre, l’animal et l’homme, Paris, Grasset.
Finch-Race, Daniel/Posthumus, Stéphanie (ed.) (2017), French Ecocriticism. From the Early Modern Period to the Twenty-First Century, Frankfurt/Main, Peter Lang.
Gersdorf, Catrin/Mayer, Sylvia (ed.) (2006), Nature in Literary and Cultural Studies. Transatlantic Conversations on Ecocriticism, Amsterdam, Rodopi.
Heise, Ursula (2013), „Ecocriticism/Ökokritik”, in: Ansgar Nünning (Hg.), Metzler Lexikon Literatur- und Kulturtheorie. Ansätze – Personen – Grundbegriffe, 5. aktual. u. erw. Aufl., Stuttgart, Metzler, 128-129.
Guattari, Félix (1989), Les trois écologies, Paris, Galilée.
Latour, Bruno (1999), Politiques de la nature. Comment faire entrer les sciences en démocratie, Paris, La Découverte.
Posthumus, Stéphanie (2017), French Écocritique. Reading Contemporary French Theory and Fiction ecologically, Toronto, UP Toronto.
Pradel, Lucie (2017), L’âme du monde. Pour une écocritique du patrimoine culturel, Paris, Hermann.
Schaeffer, Jean-Marie (2011), Petite écologie des études littéraires. Pourquoi et comment étudier la littérature?, Vincennes, Thierry Marchaisse.
Schmitt, Claudia/Solte-Gresser, Christiane (Hg.) (2017), Literatur und Ökologie. Neue literatur- und kulturwissenschaftliche Perspektiven, Bielefeld, Aisthesis.
Schoentjes, Pierre (2015), Ce qui a lieu. Essai d’écopoétique, Marseille, Wildproject.
Serres, Michel (2000), Retour au contrat naturel, Paris, Bibliothèque nationale de France.
Serres, Michel (1992), Le contrat naturel, Paris, Flammarion.
Suberchicot, Alain (2012), Littérature et environnement. Pour une écocritiq_ue comparée, Paris, Champion.
Trivisani-Moreau, Isabelle/Postel, Philippe (2019) (dir.), Natura in fabula. Topiques romanesques de l’environnement, Leiden/Boston, Brill Rodopi.
Zapf, Hubert (2016), Handbook of Ecocriticism and Cultural Ecology, Berlin/Boston, De Gruyter.

Description de la section

Depuis les années 1990, on observe un intérêt croissant pour les questions d’ordre écologique suscitées par les conséquences directes du réchauffement global (conditions météorologiques extrêmes, hausse du niveau de la mer, fonte des glaciers, dérives climatique et végétative) et la destruction des moyens de subsistance de millions d’individus. Récemment, le mouvement planétaire Fridays for Future a attiré l’attention sur le fait que nous sommes à la croisée des chemins. Alors que les travaux scientifiques sur les relations entre l’individu et l’environnement se sont tout d’abord concentrés sur la région anglophone et ont émergé – sous le nom « Eco-critism » – comme un nouveau domaine de recherches interdisciplinaire des études littéraires aux États-Unis (cf. Buell 1995), les approches théoriques de ce champ en plein essor sont de plus en plus discutées en Europe. Dans le monde francophone, il convient de mentionner le caractère novateur des travaux du Belge Pierre Schoentjes (2015) et de la Canadienne Stéphanie Posthumus (2017). Schoentjes se consacre lui-même à l’écriture et a reçu, en 2015, le prix Vossaert pour son essai écopoétique Wildproject. Tenant compte de la tradition philosophique (Serres 1992, 2000; Latour 1999; Guattari 1989; Schaeffer 2011), Posthumus, quant à elle, a identifié des éléments d’une variante française d’approches écocritiques (‘French Eco-critique’) afin de les appliquer à un ensemble de romans contemporains. Enfin, les impulsions comparatistes et postcoloniales ont, elles aussi, fondamentalement contribué à élargir le champ au cours des quinze dernières années ; tant sur le plan spatial, en cela qu’elles consi-dèrent également les littératures caribéennes, subsahariennes, canadiennes et latino-américaines, que sur le plan thématique, dans la mesure où elles mettent en évidence les liens existants entre l’oppression coloniale et la répartition inégale des ressources. Dans ce con-texte, il convient également de nommer l’émergence de travaux qui s’attachent à combiner les complexes thématiques de la nature et de l’environnement avec des théories relatives à la diaspora, l’expulsion, l’hybridation ainsi qu’à la mondialisation. À ce sujet, il est étonnant de constater que – contrairement à la germanistique (Schmitt/Solte-Gresser 2017) et aux études anglo-américaines (Gersdorf/Mayer 2006) où elles sont établies – les approches écocritiques n’ont jusqu’à présent guère été reçues dans la romanistique germanophone.

Partant de ce désidératum, la section se propose de faire le point sur les discours écocritiques et écopoétiques actuels, d’explorer les relations historiques entre nature, environnement et individu, et de discuter le potentiel des approches écocritiques dans les littératures francophones anciennes et contemporaines. Dans cette perspective, les contributions sur les auteurs engagés issus des courants postcoloniaux s’avèrent particulièrement pertinentes : parmi eux, on peut nommer entre autres Raphaël Confiant et Louis Boutrin (Chronique d’un empoisonnement annoncé, 2007), Lucie Pradel (L’âme du monde. Pour une écocritique du patrimoine culturel, 2017), Jacques Roumain (Gouverneurs de la rosée, 1994) ou encore Alain Mabanckou (Verre cassé, 2005). Tout aussi appropriées seront des contributions relatives aux dystopies de la destruction de la nature (Sous béton de Karoline George, 2011), aux utopies alternatives (Afrotopia de Felwine Sarr, 2016) ou encore aux réinterprétations écocritiques de textes historiques et contemporains, des histoires naturelles (Voyage à la Martinique de Thibault de Chanvalons, 1763 ; Voyage à la Guadeloupe de Félix Longin, 1848), à la métaphore de la nature chez Maryse Condé (Traversée de la Mangrove, 1989) ou aux descriptions de paysages de J.M.G. Le Clézio (La Quarantaine, 1995). La section se focalise surtout sur des questions littéraires et culturelles. Toutefois, les contributions traitant la thématique dans une perspective linguistique ou didactique sont elles aussi les bienvenues. La publication des actes de la section est prévue.

Les propositions de communication, d’une longueur de 300 mots maximum, accompagnées d’un aperçu biobibliographique, sont à envoyer d’ici au 15 janvier 2020 à Marie-Therese Mäder et Gisela Febel : mmaeder@uni-bremen.de, febel@uni-bremen.de. Veuillez utiliser la suivante feuille de style: https://frankoromanistentag.univie.ac.at/fr/appel-a-contributions/

Bibliographie

Boucher, James/Laborde, Cynthia (dir.) (2019), Alternative Francophone, vol. 2 (4), Nature, environ-nement et écologie. Pour une approche écocritique de la littérature francophone.
Buell, Lawrence (2006), The Future of Environmental Criticism. Environmental Crisis and Literary Imagination, Malden, Blackwell.
Buell, Lawrence (1995), The Environmental Imagination. Thoreau, Nature Writing, and the Formation of American Culture, Cambridge, Belknap.
Bühler, Benjamin (2016), Ecocriticism. Grundlagen – Theorien – Interpretationen, Stuttgart, Metzler.
Confiant, Raphaël/Boutrin, Louis (2007), Chronique d’un empoisonnement annoncé. Le scandale du Chlordécone aux Antilles françaises, Paris, L’Harmattan.
David, Sylvain/Vadean, Mirella (dir.) (2014), La pensée écologique et l’espace littéraire, Montréal, Université du Québec à Montréal.
Deloughrey, Elizabeth/Handley, George B. (ed.) (2011), Postcolonial Ecologies. Literatures oft he Environment, Oxford, Oxford Univ. Press.
Ferry, Luc (1992), Le nouvel ordre écologique. L’arbre, l’animal et l’homme, Paris, Grasset.
Finch-Race, Daniel/Posthumus, Stéphanie (ed.) (2017), French Ecocriticism. From the Early Modern Period to the Twenty-First Century, Frankfurt/Main, Peter Lang.
Gersdorf, Catrin/Mayer, Sylvia (ed.) (2006), Nature in Literary and Cultural Studies. Transatlantic Conversations on Ecocriticism, Amsterdam, Rodopi.
Heise, Ursula (2013), „Ecocriticism/Ökokritik”, in: Ansgar Nünning (Hg.), Metzler Lexikon Literatur- und Kulturtheorie. Ansätze – Personen – Grundbegriffe, 5. aktual. u. erw. Aufl., Stuttgart, Metzler, 128-129.
Guattari, Félix (1989), Les trois écologies, Paris, Galilée.
Latour, Bruno (1999), Politiques de la nature. Comment faire entrer les sciences en démocratie, Pa-ris, La Découverte.
Posthumus, Stéphanie (2017), French Écocritique. Reading Contemporary French Theory and Fiction ecologically, Toronto, UP Toronto.
Pradel, Lucie (2017), L’âme du monde. Pour une écocritique du patrimoine culturel, Paris, Hermann.
Schaeffer, Jean-Marie (2011), Petite écologie des études littéraires. Pourquoi et comment étudier la littérature?, Vincennes, Thierry Marchaisse.
Schmitt, Claudia/Solte-Gresser, Christiane (Hg.) (2017), Literatur und Ökologie. Neue literatur- und kulturwissenschaftliche Perspektiven, Bielefeld, Aisthesis.
Schoentjes, Pierre (2015), Ce qui a lieu. Essai d’écopoétique, Marseille, Wildproject.
Serres, Michel (2000), Retour au contrat naturel, Paris, Bibliothèque nationale de France.
Serres, Michel (1992), Le contrat naturel, Paris, Flammarion.
Suberchicot, Alain (2012), Littérature et environnement. Pour une écocritique comparée, Paris, Champion.
Trivisani-Moreau, Isabelle/Postel, Philippe (2019) (dir.), Natura in fabula. Topiques romanesques de l’environnement, Leiden/Boston, Brill Rodopi.
Zapf, Hubert (2016), Handbook of Ecocriticism and Cultural Ecology, Berlin/Boston, De Gruyter.

Beitrag von: Marie-Therese Mäder

Redaktion: Unbekannte Person