Stadt: Münster

Beginn: 2022-06-15

Ende: 2022-06-18

URL: https://baudelaire2021.wordpress.com/

DIE VERWANDLUNG VON PARIS. REPRÄSENTATION, INSZENIERUNG, IRONIE. CHARLES BAUDELAIRE ZUM 200. GEBURTSTAG

Internationale Tagung, Universität Münster, 15.-18.6.2022

Organisation: Prof. Dr. Karin Westerwelle (Münster), PD Dr. Karl Philipp Ellerbrock (Konstanz)

Für Leben und Werk des Dichters und Kunstkritikers Charles Baudelaire (1821-1867) spielt die Stadt Paris – als Spiegel und Konzentrationspunkt moderner städtischer Lebenswelt – eine zentrale Rolle. Das zum 200. Geburtstag des Dichters an der Uni­versität Münster geplante Kolloquium will den Beitrag Baudelaires zur Analyse und Darstellung zeitgenössischer Lebenswelt neu vorstellen und erfassen. Dabei sollen rezeptionsgeschichtliche Perspektiven auf sein Werk ebenso Berücksichtigung finden wie die grundsätzliche und aktuelle Frage, welche Rolle dichterische, besonders lyrische Sprache für die Ausbildung von kritischem Bewusstsein und differenziertem Sprach­vermögen hat.

Die ‚Verwandlung der Welt‘, wie sie für das 19. Jahrhundert konstatiert wurde (J. Osterhammel), zeichnete sich unter Napoleon III. und seinem Präfekten Haussmann in großem Maßstab ab. Paris verwandelte sich in eine moderne Metropole, sie bildete das Zentrum politischer und wissenschaftlicher Institutionen, von Bibliotheken und Museen. Neue kulturhistorische Erinnerungsorte wurden geschaffen, ferner lag das Zentrum des journalistischen Pressewesens und der Verlage in Paris. Die Be­schleu­ni­gung des Informationsflusses, die technische Reproduzierbarkeit von Welt im Kunst­werk (W. Benjamin) sowie die Verbreitung von industriell gefertigten Waren, die sich auch durch Dekoration und Ornament auszeichneten, prägte seit 1850 maßgeblich die zeitgenössische Erfahrungswelt, die sich zunehmend von einer religiösen Deutung des Lebens entfernte. Technische und industrielle Neuerungen brachten neue Bevöl­kerungs­schichten nach Paris: Zugezogene Handwerker, das Arbeiter- und Indus­trie­proletariat bevölkerten – oft unter elenden Lebensbedingungen – städtische Bezirke und Ränder. Neue ökonomische Verhältnisse bildeten sich aus: Sie begünstigten eine Kultur des Spektakels, an der sowohl Theater und Oper, aber auch die politisch repräsentativen Ereignisse, die Feste des Zweiten Kaiserreichs und die symbolisch-modische Präsentation des Bürgertums im öffentlichen Raum Anteil hatten.

Die sich transformierende Stadt als Ort gesellschaftspolitischer und religiös-christlicher Repräsentation und alltäglicher, auch sozial prekärer Lebensbedingungen bildet die Folie der Gegenwart, auf die Baudelaire seine Lyrik, seine Prosagedichte und seine Kunst­besprechungen, darunter die berühmte kunsttheoretische Schrift Le Peintre de la vie moderne, ausrichtet. Das Verstehen der grande ville beruht auf ihrer Lesbarkeit (Kh. Stierle), d.h. auf dem Hervorbringen, der Zirkulation und der Deutung von städtischen Diskursen, von Mythen und Zeichen. Ohne Frage hat Baudelaire mit dem Blick des spleenigen Autors neue, fesselnde und zugleich abgründige Bilder von Paris, der gegenwärtigen Lebenssituation des Menschen und seines eigenen Imaginären erfunden. Sie waren derartig schockierend, dass man die Fleurs du mal 1857 zensierte und sechs große Gedichte aus der Sammlung ausschloss. Ebenso wurden spätere Texte Baudelaires der Zensur unterworfen. Vornehmlich die Vorstellungen und Bilder über den mensch­lichen Körper, über Sexualität, über Macht und Gewalt, über die Faszination des Häss­lichen und Bösen waren mit dem Mainstream bürgerlicher Welt- und Kunst­an­schau­ungen sowie mit den Vorstellungen von öffentlicher Repräsentation unvereinbar.

Zum zweihundertjährigen Geburtstag Baudelaires, der am 9. April 1821 in Paris nahe dem Boulevard St. Michel geboren wurde, will das in Münster für den 15. bis 18. Juni 2022 geplante Kolloquium den großen Dichter und Kunstkritiker Charles Baudelaire würdigen. Sein Werk soll unter heutiger Perspektive der Tradition der Literatur und Künste, aber vor allem auch unter dem Blickwinkel unserer Erfahrung von Welt und Sprache neu erfasst werden.


LES MÉTAMORPHOSES DE PARIS. REPRÉSENTATION, MISE EN SCÈNE, IRONIE. BICENTENAIRE DE LA NAISSANCE DE CHARLES BAUDELAIRE

Colloque international, Université de Münster, du 15 au 18 juin 2022

Organisation: Prof. Dr. Karin Westerwelle (Münster), PD Dr. Karl Philipp Ellerbrock (Constance)

La ville de Paris, miroir et cœur de la vie urbaine moderne, occupe une place centrale dans la vie de Baudelaire ainsi que dans son œuvre. Le colloque, organisé à l’Université de Münster à l’occasion du bicentenaire de la naissance du poète, voudrait présenter et apporter un regard neuf sur la contribution de Baudelaire à l’analyse et à la repré­sentation du monde dont il a été le contemporain. Dans ce but, nous nous intéresserons tant aux perspectives apportées par l’histoire de la réception de son œuvre qu’à la question fondamentale et actuelle de savoir comment le langage poétique, et plus par­ti­culièrement lyrique, contribue à façonner une conscience critique et une expression nuancée du monde.

La « transformation du monde », telle qu’on l’a observée pour le XIXe siècle (J. Osterhammel), prit une ampleur nouvelle à l’époque de Napoléon III et de son préfet Haussmann. Paris devint alors une métropole moderne concentrant les institutions politiques et scientifiques, les bibliothèques et les musées. De nouveaux lieux de mémoire célébrant l’histoire culturelle furent créés. Les organes de presse et les maisons d’édition y furent concentrés. L’accélération du flux d’informations, la reproductibilité technique du monde et de l’œuvre d’art (W. Benjamin) ainsi que la diffusion des march­andises de fabrication industrielle, caractérisées également par les décors et les ornements, marqua profondément les expériences de l’époque postérieure à 1850, caractérisées par un recul du religieux. Les innovations techniques et industrielles virent arriver de nouvelles couches de population à Paris : de nouveaux artisans, des ouvriers et un nouveau prolétariat allaient peupler les arrondissements urbains et périphériques, souvent dans des conditions misérables. De nouveaux rapports économiques se mirent en place : ils encouragèrent une culture du spectacle promue aussi par les théâtres et les opéras de l’époque, mais ils donnèrent également lieu à des manifestations de repré­sentation politique comme les fêtes du Second Empire. En même temps l’espace public devint un lieu de mise en scène de la mode.

La ville qui se transforme, en tant que lieu de représentation sociale et politico-religieux et espace de vie, au quotidien parfois précaire, constitue l’arrière-plan à partir duquel Baudelaire compose ses poèmes en vers et en prose et rédige sa critique d’art, dont le célèbre Peintre de la vie moderne. L’expérience et la compréhension de la grande ville reposent sur sa lisibilité (Kh. Stierle), c’est-à-dire sur la révélation, la circulation et l’interprétation des discours urbains, des mythes et des signes. Grâce à son regard d’écrivain mélancolique, empreint de spleen, Baudelaire créa de nouvelles images, à la fois fascinantes et insondables, de Paris, du mode de vie de ses contemporains et de son propre imaginaire. Ces images et conceptions étaient hors de toute convention, si bien qu’on censura Les Fleurs du mal en 1857 en excluant du recueil six longs poèmes. Quel­ques-uns de ses textes ultérieurs furent également soumis à la censure. Ce sont essen­tielle­ment les idées et les images du corps humain, de la sexualité, du pouvoir et de la vio­lence, de la fascination pour la laideur et le mal qui s’avérèrent inconciliables avec le courant dominant en vigueur dans la conception bourgeoise de l’art et du monde.

A l’occasion du bicentenaire de Baudelaire, né le 9 avril 1821 à Paris, à proximité du Boulevard Saint Michel, le colloque, qui aura lieu à Münster du 15 au 18 juin 2022, entend rendre hommage au grand poète et critique d’art. Il s’agira d’aborder son œuvre dans une perspective nouvelle et actuelle quant à la tradition littéraire et artistique, mais également – et surtout – du point de vue de notre expérience du monde et du langage.

Beitrag von: Karl Philipp Ellerbrock

Redaktion: Robert Hesselbach