Stadt: Kassel

Frist: 2026-01-31

Beginn: 2026-09-29

Ende: 2026-10-02

URL: https://francoromanistes.de/transversale-sektionen-kassel-2026/

‚Müll‘, definiert als Substanzen oder Objekte, die entsorgt werden (sollen) (vgl. OECD 2025: 11), wird von den Entsorgenden als unbrauchbar kategorisiert, kann aber refunktionalisiert werden und ist als kulturelles Artefakt für sprachliche und literarisch-ästhetische Repräsentationen verfügbar. Wir verstehen Sprache und Literatur im Sinne Pierre Bourdieus als Ressourcen, die auf dem sprachlichen Markt bzw. dem literarischen Feld von Akteuren zugewiesen, bewertet und eingesetzt werden. Diese konstituieren eine Praxis, in welcher Ressourcen nicht gleich verteilt sind und die durch Macht, Hegemonie und Konflikte geprägt wird. Bestrebungen der Legitimierung sprachlicher, literarischer und medialer Formen stehen in einem konfliktreichen Verhältnis zu Bestrebungen der Delegitimierung solcher Formen und Praktiken als „Müll reden“ oder Manifestation von Trash Culture.

Die Definition von Müll ist Gegenstand gesellschaftlich kontextualisierter Aushandlungen. Was für die einen unbrauchbar ist, wird von anderen als noch verwend- oder wiederverwertbar eingestuft. Als alltägliches Produkt unseres Zusammenlebens repräsentiert Müll auch metonymisch Konvivialität im Sinne einer relationalen Dimension des gesellschaftlichen Lebens, in der Ungleichheiten und Konfliktsituationen mitgedacht werden. In gesellschaftlichen Verhältnissen, die ein Müll produzierendes Leben bzw. ein Leben in und mit Müll hervorbringen, kann dieser zu einer Ressource für die Sicherung von Subsistenz, die Generierung von Profit, aber auch für die Herausbildung widerständischer Praktiken und die Entwicklung alternativer Wirtschafts- und Lebensmodelle werden. Im Rahmen dieser Ambivalenz werden die großen Fragen nach einem guten, menschenwürdigen Zusammenleben mit neuer Dringlichkeit gestellt und sprachlich-diskursiv, narrativ sowie in künstlerischen Ausdrucksformen behandelt.

Diese Sektion lädt dazu ein, die oben genannten Zusammenhänge und Ansätze aus den Blickwinkeln der verschiedenen frankoromanistischen Teildisziplinen weiter zu denken und dabei verschiedene Forschungstraditionen in der Fokussierung auf den frankophonen Raum unter dem Ressourcenaspekt aufeinander zu beziehen. Die Sektionsaktivitäten können sich u.a. entlang folgender Fragestellungen bewegen:

  • Wie wird Müll, seine Produktion und Verwertung sprachlich, diskursiv und ästhetisch repräsentiert und konstituiert?
  • Welche ökolinguistischen und ökokritischen Annäherungen an Müll, Recycling, Verwertung und nachhaltigen Umgang mit Ressourcen lassen sich formulieren?
  • Wie wird Müll in Praktiken der Müllentsorgung und -verwertung als multimodale semiotische Ressource in der Gestaltung sprachlich-kommunikativer Konvivialitätsstrukturen erschlossen, genutzt und dargestellt?
  • Welche Rolle spielt Müll bei der Strukturierung sprachlicher Landschaften?
  • Welche enunziativen Standorte, epistemologischen Positionen oder (gegen-)hegemonialen Perspektiven artikulieren sich in sprachlichen und ästhetischen Mülldiskursen, und inwiefern findet dadurch eine Umkehrung des hegemonialen Othering statt (z.B. im Sinne des Ökofeminismus)?
  • Inwiefern produzieren digitale Kommunikation und digitale Ökonomie Müll? Wie lassen sich sprachliche Formen und kommunikative Funktionen von Spam beschreiben? Welche Rolle spielt die sprachliche Qualität der Daten, die von KI-Modellen verarbeitet werden?
  • In welchen sprachlich-diskursiven und literarischen Repräsentationen von Müll manifestieren sich Nord-Süd-Asymmetrien, (postkoloniale) Dominanzverhältnisse und Ungleichheiten in der globalen Frankophonie?
  • Was bedeutet Konvivialität in einer Umwelt, die durch Extraktivismus, Verschmutzung und bewaffnete Konflikte gekennzeichnet ist?

Wir möchten mit dieser Sektion einen Dialog anregen, in dem die einzelnen Beiträge Ansatzpunkte für die Erarbeitung multiperspektivischer Zugänge zu Müll als Ressource formulieren. Vergleichende Darstellungen, interdisziplinäre Brückenschläge und theoretische Vertiefungen sind willkommen.

Wir bitten um Vortragsvorschläge in dt. oder frz. Sprache mit einer Länge von höchstens 500 Wörtern (zzgl. Bibliographie) bis zum 31. Januar 2026 an die folgenden Adressen: hanna.nohe@uni-giessen.de, falk.seiler@romanistik.uni-giessen.de
Für die Einreichungen bitten wir die beigefügte Vorlage (https://francoromanistes.de/wp-content/uploads/Template_CfP.docx) zu verwenden. Über die Annahme der Beiträge wird bis zum 28. Februar 2026 informiert.


Les ‘déchets’, définis comme des substances ou des objets qui sont jetés ou censés l’être (cf. OCDE 2025  : 11), sont catégorisés comme inutilisables par ceux et celles qui s’en débarrassent, mais peuvent être refonctionnalisés et sont disponibles en tant qu’artefacts pour des représentations linguistiques et littéraires-esthétiques. Nous comprenons la langue et la littérature au sens de Pierre Bourdieu, comme des ressources qui sont attribuées, évaluées et employées par les acteurs sur le marché linguistique et dans le champ littéraire. Celles-ci constituent une pratique dans laquelle les ressources ne sont pas réparties équitablement et qui est marquée par le pouvoir, l’hégémonie et les conflits. Les aspirations visant à légitimer les formes linguistiques, littéraires et médiales se trouvent dans une relation conflictuelle avec les tendances à vouloir délégitimer des pratiques linguistiques ou littéraires en les qualifiant de «  discours sans intérêt  » (to talk rubbish) ou de manifestation de la culture trash.

La définition des déchets est l’objet de négociations socialement contextualisées. Ce qui est inutilisable pour certain.e.s, est catégorisé comme encore utilisable ou recyclable par d’autres. En tant que produit quotidien de notre vie commune, les déchets représentent également, par métonymie, la convivialité au sens d’une dimension relationnelle de la vie sociale dans laquelle les inégalités et les situations conflictuelles sont prises en compte. Dans les situations sociales qui génèrent une vie produisant des déchets ou une vie dans et avec les déchets, ceux-ci peuvent devenir une ressource pour assurer la subsistance, pour générer des profits, mais aussi pour développer des pratiques de résistance et des modèles alternatifs d’économie et de vie. Dans le cadre de cette ambivalence, les grandes questions d’une coexistence bonne, digne et humaine se posent avec une nouvelle urgence et sont traitées de manière linguistique, discursive, narrative et dans diverses  formes d’expression artistiques.

Cette section invite à approfondir les contextes et approches mentionnés ci-dessus sous l’angle des différentes sous-disciplines francoromanistes et à mettre en relation, en se concentrant sur l’espace francophone, différentes traditions de recherche sous l’aspect des ressources. Les activités de la section peuvent porter, entre autres, sur les questions suivantes  :

  • Comment les déchets, leur production et leur recyclage sont-ils représentés et constitués sur le plan linguistique, discursif et esthétique  ?
  • Quelles approches écolinguistiques et écocritiques peuvent être formulées concernant les déchets, le recyclage et la gestion durable des ressources  ?
  • Comment les déchets sont-ils exploités, utilisés et représentés dans les pratiques de gestion et de recyclage comme ressource sémiotique multimodale dans la configuration de structures de convivialité  linguistiques et communicatives  ?
  • Quel rôle les déchets jouent-ils dans la structuration de paysages linguistiques  ?
    Quels lieux énonciatifs, quelles positions épistémologiques ou perspectives (contre-)hégémoniques s’articulent dans les discours langagiers et esthétiques sur les déchets  ? Dans quelle mesure cela entraîne-t-il un bouleversement de l’altérisation hégémonique (par exemple dans le sens de l’écoféminisme)  ?
  • Dans quelle mesure la communication numérique  et l’économie digitale produisent-elles des déchets  ? Comment les formes linguistiques et les fonctions communicatives du spam peuvent-elles être décrites  ? Quel rôle joue la qualité linguistique des données traitées par les modèles d’IA ?
  • Dans quelles représentations linguistiques, discursives et littéraires des déchets se manifestent des asymétries Nord-Sud, des relations de domination (postcoloniales) et des inégalités dans la francophonie mondiale  ?
  • Comment peut-on concevoir la convivialité dans un environnement caractérisé par l’extractivisme, la pollution et les conflits armés  ?

Avec cette section, nous souhaitons encourager un dialogue dans lequel les différentes contributions formulent des pistes pour l’élaboration d’approches multiperspectivistes concernant les déchets en tant que ressource. Les présentations comparatives, les croisements interdisciplinaires et les approfondissements théoriques sont bienvenus.

Nous invitons des propositions de contribution en allemand ou en français, les résumés n’excédant pas 500 mots (bibliographie exclue). Veuillez envoyer votre proposition avant le 31 janvier 2026 (date limite) aux adresses suivantes : hanna.nohe@uni-giessen.de, falk.seiler@romanistik.uni-giessen.de
La soumission des résumés se fait à l’aide du formulaire ci-joint (https://francoromanistes.de/wp-content/uploads/Template_CfP.docx). Les notifications d’acceptation seront envoyées avant le 28 février 2026.

Bibliographie
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Beitrag von: Hanna Nohe

Redaktion: Robert Hesselbach